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Les dangereuses pérégrinations de l'esthète fou

17 février 2011

EXTASE Coagulée, le FANZINE LIBRE & UNDERGROUND

pubVient de paraître sur la toile, et bientôt la ou on ne l'attend pas le fanzine Extase Coagulée.

En 40 pages, le fanzine propose un mélange anarchique détonnant de poèmes, textes, peintures, collages, illustrations tous plus hallucinés les uns que les autres.

Pour le coup un véritable espace "free" révélant toute la vivacité de l'expérience poétique contemporaine en France.

                UNE PRESCRIPTION S'IMPOSE

Évidement gratuit, libre d'impression et de diffusion vous pouvez le télécharger en pdf en cliquant ICI.

Ou en vous rendant sur le BLOG du fanzine.

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23 août 2010

Clovis Trouille

690Clovis Trouille était un jeune peintre poète.
La première guerre mondiale éclata, mobilisé, traumatisé, il en revint autre.
Clovis trouille devint anarchiste
Vomissant ses petites scènettes d'érotomane subversif, libertin, iconoclaste...
Des couleurs crues, écœurantes, un mauvais goût distingué !
Des compositions, collages bancales.

Clovis Trouille c'est comme cracher un sperme acide et bariolé à la face fadasse de la bourgeoisie farcie de judeo-christianisme.

Ni dieu, ni maître !

clovis_trouille9_607x800

«Je n'ai jamais travaillé en vue d'obtenir un grand prix à une quelconque Biennale de Venise, mais bien plutôt pour mériter dix ans de prison.»
Clovis trouille

6 juin 2010

Daevid Allen, parodie du chanteur hippie.

Daevid Allen, membre de la première formation de Soft Machine (écouter la démo Jet-propelled Photograph) se retrouve bloqué en France en 1967 pour une sombre histoire de visa. Ne pouvant retourner outre manche avec la bande à Wyatt il reste en France et monte le fameux GONG.
En attendant de sortir un premier album "Magick Brother" en 1970, on le retrouve en mars 1968 sur la télévision française, pour un pastiche de performance, ce foutant ouvertement de la gueule du monde et usant de l'autodérision par le biais de sa poésie que je qualifierais, cerainement à tort, de psychedelico-intempestive.
Les initiés penserons immédiatement au Banana Moon Band ! Et ils auront raison...
" Regardez mes yeux, JE NE FUMME PAS DES BANANES ! "

6 juin 2010

Third Reich Rock'n'Roll : The Residents

thirdEn 1976, des mutants, des extraterrestres, on ne sait pas trop qui ou quoi, mais sévissant, pour sur, depuis le mid 60's sur la côte ouest, lancent une étrange galette : Le rock'n'roll du troisième Reich.

On y entend, des versions de standard rock des 60's déformées, délavées, passées à la moulinette, au filtre d'oreilles et d'esprits déglingués.

Le tout est présenté dans une pochette qui nous explique pourquoi Hitler était végétarien.
On y voit Dick Clark, le présentateur habillé en nazi alors qu'autour de lui des scenettes présentent Hitler.

Mieux encore, un clip vidéo, nous révèle ceux qu'on appelle "The Residents", portant des cagoules du Klu Klux Klan fait en papier journal et se trémoussant gaiement avant d'être dézingués par des mutants en papier d'alluminium...
Mais peut être mieux vaudrait-il vous laisser regarder...

 

6 juin 2010

VANDER, TOP, BLASQUIZ, GARBER : SONS-DOCUMENT 1973

Christian_VanderLe 15 avril 1973 vers 1 heure du matin, soit la nuit suivant l'enregistrement de Mekanïk Destruktïw Kommandöh, quatre acolytes de la Uniweria Zekt ce retrouvent dans une chambre du Manor en Angleterre et se laissent aller à une lugubre cérémonie.
Par la fenêtre entrouverte Christian Vander, Jannick Top, René Garber et Klaus Blasquiz entrevoient au travers de l'épaisse nuit britanique, un cimetière.
Il ne leur en faut pas beaucoup plus, très vite de sinistres hululement ce font entendre, c'est un appel. Cthulhu n'est pas loin, à moins que ce ne soit plutôt destiné au grand kreuhn kohrman, entité cosmique majeure du panthéon Kobaïen.
Un magnéto tourne, et utilisant le peu de matériel disponible sous la main, c'est une véritable transe incantatoire qui se développe, totalement improvisée.
Des chants, des litanies plaintives, des hurlements sauvages s'entremêlent dans un capharnaüm de percutions diverses.
Spontanée, sauvage, sacrificiel, cet enregistrement dépasse les limites des musiques dites improvisées. Loin de l'intellectualisation du free jazz, loin du bruitisme, de la musique concrête, loin de l'ambiant, nos quatre membres de Magma délivrent ici une musique échappant à toute classification, pour retourner à une expression primale, premiére.
Annihilant les millénaires nous séparant des origines de l'humanité, cette musique retourne à l'essence même de l'expression musicale. C'est le fruit d'une nécessite intérieure outrepassant la bienséance de nos cultures et civilisations castratrices.
Messe noire préhistorique, sacrifice nocturne mégalithique, sabbat archaïque venu du fond des ages, ce disque en est la bande sonore.

Groupe73_74_Pour une dégustation optimale, cette galette est à consommer de préférence :
- en pleine nuit, allongé dans l'herbe humide, à quelques distances d'un feu de forêt accidentel. (pour l'odeur de cendre)
- un met classique tel que le hérisson cuit à l'argile accompagné de brochette de peyolt fera l'affaire
- pour ceux voulant faire dévier l'expérience "transe mystique" vers la "bacchanale orgiaque", pensez arroser le tout d'un bourgogne premier prix, type "passe tout grain" .

Happy Meal !

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5 juin 2010

Aqua Nebulla Oscillator

l_64d0e1d85cb7e0375c0131ee796d5c8d"Ready to fly
Ready to die"

Aqua Nebulla Oscillator, un nom, un son, un look qui semble tout droit sortit des méandres psychédélique de la fin des 60's... et pourtant c'est un groupe français tout juste formé en 2000.
Imaginez quatre hippys ayant trop regardés de Kenneth Anger, faisant tourner une bouteille d'absynthe dans laquelle floterait une quinzaine de buvards, servie au fond du Korova Milk-bar ou passerait peut être un Angel Egg de GONG.
Aqua Nebulla Oscillator c'est un peu ça, un bad trip à l'acide rance, ou les hallucinations provoquées par un hamburger au pain ergoté. Un son garage crade, des slides de guitare à la gong, des effet psyche à la 13th floor elevator, une batterie presque free.
Voila la recette pour une messe noire psychedelique, une transe hypnotique ou des crapauds tout droit sortit d'un tableau de Bosch forniqueraient sur le visage ravagé de Burrought avant de servir de pitance à un Hoofmann déguisé en Alister Crowley.
Et en plus, ils ne sont pas mort.

Deux albums, disponibles en vinyles...
Pour en savoir plus:  http://www.myspace.com/aquanebulaoscillator

5 juin 2010

Bobby Beausoleil, Bande Originale de Lucifer Rising

LRposterUne bande originale réalisée en prison, par un ex membre de la MANSON FAMILY, Bobby Beausoleil, l'assassin de Gary Hinman, pour le film underground culte LUCIFER RISING de Kenneth Anger.

Le 27 juillet 1969, Bobby Beausoleil, accompagné d'autres membres de la MANSON FAMILY, se rendent chez Gary Hinman pour lui extriper de l'argent dut. Aprés avoir coupé une oreille de Hinman, Bobby aliad Candid, l'achevera au petit matin de deux coups de poignard. Il fut inscrit sur le mur "political piggy" accompagné du symbole des black panther. Charles Manson dans son délire psychedelico-psychopathe, prophessait ainsi que la race noire allait prendre le dessus sur la blanche mais qu'imcapable de gérer les USA les noirs viendraient vers lui pour avoir de l'aide. Cette série de meurtre de la Manson Family avait pour but d'amorcer la prétendue guerre civile des noirs sur les blancs.

Bref, notre Bobby, ancien musicien de la première formation du groupe LOVE, leader de
The Magick Powerhouse of OZ. Ce voit offert en 67 l'opportunité d'enregistrer la B.O de Lucifer Rising. Le film dans sa premiére version est un echec, Anger et Beausoleil se fachent et il se retrouve en 1969 condamné à mort à la suite des faits précédement expliqués.
Fin 70 Anger décide de remonter son film, c'est Jimmy Page de Led Zeppelin qui est désigné pour en composer la B.O, mais incapable de rendre un résulat en trois ans, c'est vers Bobby Beausoleil que Anger se tourne de nouveau.
Lucifer Rising, le film monté en 1972, avec la musique de Bobby Beausoleil, la même année, la court suprême revoit sa peine réduite à un emprisonnement à perpétuité.
La B.O découpée en 8 partie dévoilé une musique qui pourrait être qualifiée de "dark psychedelic ambiant", qui parfois rapel certains Pink Floyd, Ummagumma et Meedle.
Des guitares bourrés d'echos et d'effet psychedelique, une batterie hypnotique sont à la base de cette musique tant lente que planante, ténébreuse et organique.

5 juin 2010

ALICE de Jan Svankmajer

downloadblog2« Alice se dit en elle-même »
« Je vais vous montrer un film »
« Un film pour les enfants »
« Peut-être »
«  Peut-être si on se fie au titre »
«  Pour ça il suffit de fermer les yeux »

« Car sans cela vous ne verrez rien du tout. »Jan Svankmajer, l'un des plus grands cinéastes du XXéme siècle. Trop méconnu et souvent classé à tort dans les curiosités.
Membre du groupe surréaliste tchèque, marionnettiste il s'intéresse très vite aux vertus de l'image animée.

Dans le cinema de Svankmajer tout est inquiétante étrangeté, Das Unheimliche, l'inanimé devient vivant, le mort palpite, les objets s'anniment. Marrionettiste ou cinéaste, même combat pour un onirisme surréaliste.

ALICE, sont premier long métrage de 1988, n'échappe pas à ses obsessions. La pauvre petite ALICE, jouée tantôt par une véritable petite fillen tantôt par une antique poupée de porceleine, ce voit plongée au dela du miroir, dans un univers ou les merveilles ont un goût de cauchemard.
Chez Svankmajer le réel vacille toujours, la mince péliculle séparant le fabulé de notre univers finit toujours par ce percer.
Ici, la logique des choses s'éfondre dès lors que notre white rabbit, entre en scéne :
Dans un présentoir en verre, un lapin taxidermié défraichis s'anime. Il arrache les clous christique qui le retiennent à son socle. Puis brise le verre de la réalité.
Une blessure à son flanc déverse son rembourrage de sciure. Il referme vagement l'ouverture d'une épingle de nourrice puis fidéle au récit de Lewis Carroll, consulte sa montre gousset et s'exclame, "im late". Toujours en retard, le lapin obsédé par le temps, obsédé par la mort, par sa 'vie" qui s'écoule de son flanc.
Nous sommes loin des niaiserie fadasse d'un Disney et d'un Tim Burton commercial.

alice_03Alice ce retrouve ainsi à la poursuite du lapin. Et tout le monde connait l'histoire. Elle descent aux pays des merveilles, comme Dante aux enfers.
Ici c'est un ascenseur qu'elle prend, faisant défiller devant elle un morbide cabinet de curiosité, ou se mêle bocaux plus inquiétants les uns que les autres. Le seul qu'elle ose saisir est remplit d'une marmelade parsemmée de punaise. (cela ne vous rapelle il pas l'étron parsemé de clou de Pasolini).
Alice n'a pas de chance, et a défaut d'être pédophile comme Lewis Caroll, on pourait taxer Svankmajer d'être pédophobe. Car Alice en prend plein la tronche, le pays des merveilles la martyrise. Elle tombe viollement dans des feuilles mortes, les portes sont trop petites, trop grandes... le lapin tu tappe du les mains avec des rammes, un rat plante un feu de camp sur son crâne, une armée de cadavres d'animaux la malméne... pauvre Alice qui accepte presque tout, lachant parfois un "it's going too far" mais ce méfiant de pleurer au risque de ce noyer dans ces propres larmes.

5 juin 2010

Vase de Noces un film de Thierry Zéno

covasedenocesEn 1974 sort en Belgique, ce pays pas comme les autres, un film pas comme les autres :
Vase de Noces, très vite rebaptisé "The pig fucking movie" par nos confrères anglo-saxons".

En noir & blanc, sans dialogue, un seul acteur humain, ce film fait l'économie des moyens pour aller à l'essentiel.
En effet le film soulève un des grands questionnements de l'humanité, que deviendra elle ?
Ici, rien de très réjouissant, celui qui semble le dernier spécimen de l'espace humaine, rôle endossé par Dominique Garny, vit dans ce qui semble être une vieille ferme désaffectée du plat pays.
Le film ouvre sur une séquence, ou ce dernier des hommes, tente de fixer en vain une tête de poupon en plasticine sur un pauvre pigeon effrayé. Nous y comprenons très vite que cet homme cherche à recréer par substitut, une présence humaine, et par extention une humanitée ici disparue.
Echec total chez les volatiles, notre protagoniste jette son dévolu sur le seul autre mamifére du film : une truie !
Une scéne culte nous révélle ainsi, Dominique Garny nu à genoux dans la fange, derréire la truie, tout concentré sur les coups de reins qu'il lui distribue.
L'humanité en déliquescence disparaît avec ces taboux, zoophilie comprise.

De cette union, contre-nature, naîtra une portée de porcelets, dont le film nous révélera la mise à bat.
Notre homme, persuadé d'avoir permis à une humanité de lui survivre, fait tout pour mener à bien l'éducation des petits porcs.
Mais en vain, constatant qu'il leur était même impossible de manger corretement à table, il se résoud à l'infanticide. Il les pendre au milieu de la basse court, laissant leur frêle carcasse putride se balancer au rythme du vent.
3926418wgyilUne scéne particuliérement troublante, nous laisse ainsi voir la truie reniflant et donnant des coups de groing aux cadavres de ces petits, puis dans d'attroces grouinnement se sauve de la ferme.
Ou est l'humain ou est l'animal ?

Entre temps, notre pauvre homme s'attéle à une activité de collectage peu commun. Dans des bocaux de verre il dispose des têtes de poules avec des éléments organiques, qu'il va ensuite entreposé dans une ancienne verriére. Les porcelet y seront de même entreposés. Comment interprétter ces actes ? J'y vois pour ma part le témoignage du dernier des hommes, le catalogage d'une mémoire dans ce qui pourait être le musée définitif, de l'expérience humaine.

Bref, revenons à nos cochons.
La truie s'échappant est mise à mort par notre Dominique Garny, qui se résoud ensuite de s'enterrer vivant au milieu des champ auprés du cadavre de la truie.
Mais une fois entiérement ensevelit il rennonce à la mort. Un long plan séquence nous montre sa silouhette revenir en courant vers la ferme. POUQUOI ?
La réponse est simple: pour chier !
Le dernier des hommes ne peut mourir car le besoin primaire de déféquer est supérieur à la volonté. L'acte primaire, animal est plus fort que tout. L'acte fécal, plus fort que la mort !
Ce passage est à mon sens à mettre en parralléle avec cet extrait de "Pour en finir avec le jugement de Dieu" d'Antonin artaud :

Là ou ça sent la merde
ça sent l’être.
L’homme aurait très bien pu ne pas chier,
ne pas ouvrir la poche anale,
mais il a choisi de chier
comme il aurait choisi de vivre
au lieu de consentir à vivre mort.

 

C’est que pour ne pas faire caca,
il lui aurait fallu consentir
à ne pas être,
mais il n’a pas pu se résoudre à perdre
                    l’être,
c’est-à-dire à mourir vivant.

Il y a dans l’être
quelque chose de particulièrement tentant pour l’homme
et ce quelque chose est justement

                    LE CACA.

NDVD_036Dés lors, c'est comme une résurection, la merde, l'ayant extirpé de la mort, la merde sera sont salut. Il décide de ce nourir exclusivement de ces propres excréments. De longue scénes insoutenables nous montre ainsi Garny chiant, bruitage à l'appuit puis dévorant le fruit de ces entrailles, soit "crue" mangée avec les doigts, soit plus convenablement bouillie puis mangée à la cuilliére.
Le dernier des homme semble être devenu DIEU, j'entend par là un être infini, immortel. Capable de vivre en autonomie, se suffisant lui même à se survivre. Vivre en vase clôt, bouffer sa propre merde, c'est être DIEU.
DIEU est scatophile.
Manque de bol, c'est la déconvenue finale : il dégueule toute sa merde. Et dégueuler ça n'est franchement pas trés divain. Gerber c'est le refus, et DIEU est au dela du refus.

Résolution finale, notre dernier des homme va chercher une échelle, qu'il plante dans le sol, créant ainsi une échelle céleste (stairway to heaven...). Il monte jusqu'a son extrémitée, y fixe une corde et se pend.
L'humanité ce termine ainsi en noeud de boudin. Elle se referme sur elle même.
L'homme vient sur Terre par le péché, l'homme la quitte par le péché.

29 mai 2010

Obsolete, Dashiell Hedayat

Vinyl_Replica_Hedayat_Obsolete_HDObsolete, comment pourrais je ne pas vous en parler !
Il fait partit de ces perles underground, qu'un jour l'on croise par hasard au fond d'on ne sait quel recoin du cabinet des curiosités psychédéliques fossilisée dans l'air, en suspension hallucinée et colorée.

Dashiell Hedayat ici accompagné du groupe GONG, nous offre, certainement une des galettes de rock psychédélique français les plus dingues.
Sur un fond de slide de guitare, coincés entre une vague brume narkotique et des dégoulinures de buvards d'écolier Hoffmanniens, se détache une voie étrange, fébrile, désinvolte, hésitante, celle de Dashiell.
Poésie, association d'idée, écriture sous psychotropes, Burroughs n'est pas loin, à vrai dire on entend même sa voix.

"des nuages d'héroïne..."

Quelque part, tout cela fait penser aux albums solo de Syd Barrett, ou au premier Soft Machine avec Robert Wyatt, dont on entend sur obsolete la voix de son fils alors agée de 5ans.

"j'ai une chrisler tout au fond de a cours, c'est la que je fait l'amour"

Album sous-terrain, mais album culte, inoubliable, à écouter en boucle, "as stoned as possible" qu'il est précisé sur la pochette.

"je ne sais plus si je pense, je ne sais même plus si je pense..."

Trés rare a dénicher en vinyl, et surtout trés cher. Un cd "vinyl replica" de trés bonne facture a été pressé chez Mantra, mais manque de bol à seulement 999 copies, deja épuisée et vendue à prix collector !

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