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Les dangereuses pérégrinations de l'esthète fou
29 mai 2010

Viridiana de Bunuel

ViridianaHier soir, un film de Bunuel, "Viridiana" palme d'or à Cannes en 1961.
Après ces débuts dans le cinéma surréaliste avec un "Chien Andalou", et "l'Age d'or".

Un film dans la lignée de sa période mexicaine, en noir et blanc.
Viridiana jeune fille est à quelques jours de son entrée dans les ordres, mais son oncle qu'elle connait à peine, souhaite la voir une dernière fois.
Viridiana ce rend ainsi chez son oncle veuf. Ce dernier fait une sorte de report affectif sur sa jeune niéce. Il y revoit son épouse et pousse le vice jusqu'a demandé à Viridiana de porter la robe de mariée dans laquelle est morte sa femme le soir même des noces. (Quelques scènes auparavant nous montrait l'étrange travestissement qu'éffectuait l'oncle dans cet acoutrement, ce délectant de l'image de ses jambes ornées des fins souliés à talon blanc...)
L'oncle lui propose alors, le mariage qu'elle refuse, et en vient alors à la droguer puis à lui fait croire qu'il la violée durant son sommeil. Une scène d'un fétichisme tout surréaliste, laisse voir l'oncle déposant la jeune fille telle une morte dans son lit, il l'embrasse, lui dénude la poitrine puis renonce à ces pulsions nécrophiles.
Elle s'enfuit et le pauvre homme se résoud à se pendre avec la corde à sauter de la fille de la servante.

Viridiana abandone l'idée de rentrer dans les ordres, et décide d'abriter tous les mendiants de la ville chez son oncle...
Bunuel s'attaque alors, fidéle iconoclaste, au nouveau testament; les mendiants faisant une grande bouffe orgiaque nocture prennent la pause de scène de Vinci, tendit qu'une des mendiante, prétendant prendre une photo, reléve ses atours de haillons miteux et révéle au christ aveugle et aux douze ivrognes son intimitée crasseuse.

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S'en suit une tentative de viol de la jeune viridiana par deux des mendiants...
La fin enigmatique, nous laisse voir la jeune viridiana, abandoner ses bondieuserie et ce mettre à jouer aux cartes...

C'est un bon film, cachant derriére sa discretion quelques subtils relant d'un surréalisme que Bunuel n'abandonnera jamais vraiment.


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